vendredi 17 février 2012

Et si on stigmatisait un peu l’Eglise catholique…

Et si on stigmatisait un peu l’Eglise catholique…
"  Un journaliste arabe qui enquêtait sur les soldats du Christ-Roi en Irlande a été capturé par des fondamentalistes catholiques. Avant qu’on l’égorge devant une caméra il a été contraint de répéter : «  je suis Arabe, je suis Arabe ». Cette vidéo a fait fureur dans les banlieues catholiques de la région parisienne. Mais pour l’essentiel, le catholicisme demeure une religion de paix et d’amour.
Un hebdomadaire saoudien du nom de « Ahmed Hebdo » a publié une odieuse caricature montrant Jésus enlaçant de façon très suggestive Marie-Madeleine. Aussitôt, à travers le monde, des centaines de milliers de catholiques enragés se sont rués sur les ambassades arabes qui ont été saccagées et pillées. Mais il est important de noter que nombre de catholiques n’ont pas pris part à ses manifestations.
A Madrid, sur la Puerta del Sol, cinq jeunes filles impudiques ont été fouettées par des curés. Motif : elles portaient des mini-jupes très provocatrices. Mais le catholicisme ne doit pas être réduit à ce châtiment, peut être légèrement excessif.
A Rome, le pape Benoit XVI a jeté l’anathème sur un catholique qui avait abandonné la foi de Jésus pour celle de Mahomet. Dans le droit canon, l’apostasie est en effet punie de mort. Mais il s’agit d’un cas isolé qui n’enlève rien au souffle bienveillant du catholicisme.
Le très catholique Land de Bavière, en Allemagne, a décidé que dorénavant les filles iraient dans des écoles spéciales où elles apprendraient la couture et l’art culinaire. Les autorités locales ont jugé, qu’il était inutile de polluer ces âmes pures et fragiles avec des fadaises telles que la littérature, la philosophie, les mathématiques, les langues étrangères. Mais le catholicisme n’en reste pas moins respectueux des femmes.
A Paris la Conférence des évêques de France a porté plainte pour blasphème contre un écrivain nommé Houellebecq. Il avait écrit que « le catholicisme est la religion la plus con ». Les tribunaux ayant- on se demande pourquoi- refusé de le condamner, les évêques ont alors excommunié le blasphémateur, demandant à tous les catholiques fervents de le faire passer de vie à trépas. Mais cela n’indique en rien que le catholicisme ne soit pas une religion irriguée par la bonté et par l’amour.
Au Caire, des chrétiens coptes ont incendié des mosquées avec leurs occupants à l’intérieur, ils n’ont pas été poursuivis, leur colère étant jugée compréhensible. Mais quelques mosquées brulées ne font pas du catholicisme une religion incendiaire.
Au Nigéria, dans le nord du pays, une secte d’extrémistes catholiques a massacré des centaines de musulmans aux cris de « nous sommes les nouveaux Croisés ». Mais il est évident que le message de Jésus n’est pour rien dans ces excès.
A la Mecque, un imam un peu dérangé a annoncé qu’il allait bruler le Nouveau Testament en public. Immédiatement une vague de peur a parcouru le monde, tétanisé par la réaction prévisible des catholiques. Le roi d’Arabie Saoudite, les plus hautes autorités religieuses de l’Islam, le secrétaire général des Nations Unies ont supplié l’imam de ne pas se livrer à cette intolérable profanation. Le commandant en chef des armées arabes engagées au Pérou dans une guerre contre des fanatiques catholiques a même mis ses troupes en état d’alerte. Finalement l’inquiétant trublion a renoncé à son funeste projet. On avait frôlé l’apocalypse mais on ne doit pas exagérer la peur que peut inspirer le catholicisme. "
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